Céréales Le blé reprend des couleurs

Le blé avait enchaîné les séances de repli, dans un contexte dominé par la prudence.

Cette « spirale baissière » qui alimentait les ventes sur les marchés financiers est « à mettre à l’actif des fonds », a estimé le cabinet Agritel, soulignant « la financiarisation » des marchés.

D’une manière générale, les opérateurs étaient dans l’attente de l’officialisation de l’accord commercial entre les États-Unis et de la Chine.

Comme les marchés d’actions européens, les cours du blé semblaient profiter lundi d’un regain d’optimisme de la part des investisseurs, des informations de presse ayant fait état de nets progrès dans les négociations entre les deux puissances mondiales.

Washington et Pékin sont ainsi proches d’un accord qui mettra fin au bras de fer commercial, selon le Wall Street Journal.

Sur la scène internationale, nous devrions connaître aujourd’hui le détail des origines pour l’achat des 595 000 t de l’Arabie Saoudite. Le cahier des charges était particulièrement relevé, avec un taux de protéines de 12,5 % au minimum et une humidité maximale de 13 % (source : Agritel).

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,50 euro sur les échéances de mars et mai, à 192,50 euros et 187,00 euros.

La tonne de maïs prenait 4,25 euros sur l’échéance de mars, à 162,00 euros. Elle grignotait également 1,75 euro sur celle de juin, à 170,25 euros.

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